Nous connaissons tous quelqu’un qui a tout pour être heureux mais qui se plaint tout le temps. Quelqu’un qui a la réussite professionnelle, sociale, amoureuse, parfois plus.
Malgré cela, il n’est pas rare de trouver parmi ces spécimens des gens qui ne sont tout simplement pas heureux. L’accumulation de plusieurs éléments devrait pourtant y contribuer, non ? Un peu comme si l’accumulation de biens permettait de construire une montagne du bonheur, en conséquence logique.
Pourquoi cultiver la gratitude ?
Malheureusement dans les faits cela ne se passe pas comme cela. Le “bonheur” n’est pas un endroit que l’on atteint après avoir parcouru un certain chemin jalonné par diverses balises. Bien plus que cela, il s’agit plutôt d’un état d’esprit.
Le problème est que beaucoup tiennent pour acquis ce qu’ils ont dans leurs mains. Comme s’ils n’avaient pas eu à travailler pour ce qu’ils ont. Ils oublient le principal : le chemin.
Comme si en définitive, le passé n’avait aucune existence et n’était pas reconnu pour ce qu’il est. Comme si tout leur était dû, que ce qui leur arrivait était normal, même s’ils sont les plus “chanceux” du monde.
Évidemment, je ne crois pas en la chance. Je crois en la volonté, le travail et la discipline. Rien de plus. Cependant, cela serait oublier le fait qu’il faille, tous les jours, se rappeler d’où l’on vient.
Se rappeler en permanence quelles ont été nos conditions de départ. En résumé, cultiver la gratitude pour ce que l’on a eu, pour ce que l’on a et pour ce que l’on va avoir.
Cultiver la gratitude pour ce que l’on a, c’est se préparer à recevoir ce que l’on n’a pas encore.
Je suis un grand fan de la visualisation. Pouvoir s’imaginer un idéal futur, imaginer nos objectifs les plus fous se réaliser en un claquement de doigts, se servir de notre imagination comme d’une scène de film et lui laisser libre cours.
Cultiver la gratitude pour ce que l’on a, c’est se préparer à recevoir ce que l’on n’a pas encore.
La pleine conscience pour cultiver la gratitude
La gratitude, c’est le processus inverse. Se souvenir de son passé et être fier du chemin que l’on a fait, avoir de la gratitude pour tous les obstacles qui se sont dressés devant nous et qui nous ont appris tant de leçons (car un obstacle n’est en définitive qu’une leçon qui attend d’être apprise).
J’ai toujours pensé qu’à un certain degré, nous avons tous de la chance.
La chance d’être vivant, en ce moment-même ? 1 chance sur des milliards.
La chance d’être né au 21è siècle ? 1 chance sur des milliards.
La chance d’habiter dans un pays développé et non dans un pays pauvre ? Très petite.
La chance de savoir lire, écrire, être éduqué ?
Celle de lire Guerrier Pacifique ? (Grande chance !)
Si tu lis ce blog, tu as donc accès à un ordinateur, ou bien un smartphone et une connexion internet. Tu as probablement de l’argent, de beaux vêtements, une très bonne santé et une vigueur de la jeunesse (ceux qui me lisent ont entre 18 et 30 ans majoritairement).
Aujourd’hui, vivre dans un pays riche c’est faire partie des privilégiés. Faire partie des 20% de la population mondiale qui bénéficie du confort de vie le plus élevé.
Quand nous tombons malades, soudainement nous prenons conscience de notre corps. Nous nous rendons compte que cette gorge qui est inflammée, ce poignet cassé, ce dos qui nous fait mal, étaient auparavant en pleine santé.
Nous avons d’un coup une conscience accrue de notre corps. Il était depuis tout ce temps en parfaite santé, mais nous le prenions pour acquis.
C’est pourquoi il est tout aussi important d’avoir de la gratitude quotidiennement pour tout ce qui va bien. La santé, la volonté que l’on a, la chance de connaître les personnes positives qui nous encouragent, la chance d’être dans un pays qui permet de s’élever et se sortir de ses conditions de base, la chance de pouvoir réussir selon nos propres termes.
Dans certains pays, il n’est même pas possible de faire entendre sa voix sans risquer d’aller en prison… Cela met en relief le fait que d’une certaine manière, tes conditions de vie sont beaucoup plus favorables que tu ne le penses.
En être conscient et méditer sur cela chaque jour, c’est cultiver un état d’esprit plus positif, et être plus enthousiaste dans la poursuite de tes objectifs. Que du bon, donc.
Parfois, un simple déclic mental peut tout changer.
Sam