L’autre jour, un ami m’a envoyé une vidéo d’une conférence TED.
Le sujet ?
“Ma philosophie pour une vie heureuse”
Ok le titre fait un peu cliché, mais reste avec moi deux secondes.
Le speaker, appelé Sam Berns, est atteint de la progeria.
Une maladie rarissime qui te donne une espérance de vie de l’ordre de 15 ans (+ des problèmes cardiaques, un vieillissement prématuré, un poids qui avoisine les 20 kilos…).
Grosso modo, Sam sait qu’il va mourir très bientôt.
Cette vidéo a été tournée en Décembre 2013. Sam est mort un mois plus tard.
Dans la vidéo, tu peux le voir donner son point de vue sur sa maladie.
Les gens lui demandent s’il y pense constamment ou non.
Il répond qu’il passe le plus clair de son temps sur des choses qui n’ont rien à voir avec sa maladie.
Ce qu’il veut réaliser, ses rêves d’enfants, ses objectifs.
Il ignore complètement ce que les gens voient comme des “obstacles”.
Ici, on ne parle pas de petits obstacles à la réussite.
Le fait que telle ou telle personne ne veut pas que tu réussisses, le fait que tu ne sois pas doué dans un domaine, que tu n’aies pas d’argent, etc…
Ici, son obstacle est une maladie mortelle.
Il sait qu’il est condamné, et qu’il décédera dans quelques mois.
Malgré cela…
Au lieu de se focaliser sur ce qu’il ne peut pas faire, il se focalise à 120% sur tout ce qu’il peut faire.
Cet exemple est “extrême”. Je ne l’ai pas choisi pour t’attendrir, ni pour que tu prennes Sam en pitié (malgré sa grande bravoure).
Je l’ai choisi pour te faire comprendre que les conditions dans lesquelles tu vis aujourd’hui n’ont pas d’importance… Tant que tu avances.
Comment faire preuve de courage
Le courage, c’est avancer malgré la peur que tu ressens.
Si dès aujourd’hui je t’annonce qu’il te reste deux ans à vivre… Comment réagis-tu ?
Est-ce que tu fonds direct en larmes et passe deux années à te lamenter ?
Ou bien fais-tu en sorte d’accomplir dans ces deux années ce que tu as toujours voulu faire ?
Récemment, j’ai écrit mon premier ebook (50 pages de pure motivation, pour passer d’agneau inoffensif à Lion enragé).
Dans quelles conditions ai-je écrit ce livre ?
Je suis actuellement en échange universitaire.
Étant étudiant aux moyens financiers très limités, j’ai préféré investir mon temps et mon argent dans ce projet.
Réaliser ce projet que j’avais, plutôt que “prendre des vacances” et du bon temps.
Ainsi, j’ai passé mes vacances d’hiver à faire deux choses.
- Aller à la salle de musculation
- Écrire mon livre, dans un dortoir universitaire glacial (moins de 10 degrés la journée. Parfois moins de 5 degrés la nuit. Autant te dire qu’il faisait très froid).
Les douches mettaient plus de 10 minutes pour avoir de l’eau chaude… A chaque fois que j’y allais, j’avais la rage.
Mais j’étais heureux.
Je savais que malgré mes conditions (temporaires), j’avançais chaque jour et j’écrivais un peu plus ma philosophie.
Le piège qui te tourne autour en permanence
Celui qui ne fait jamais rien de sa vie pense en permanence qu’il lui manque quelque chose (pour agir).
Il lui faut de l’argent, il lui faut de la motivation, il lui faut ceci, cela…
En réalité il est juste effrayé de faire quoi que ce soit, bien trop à l’aise dans sa routine quotidienne douillette.
Il se dit qu’être comme tout le monde, finalement ce n’est pas si mal. C’est même plutôt confortable.
Il se dit qu’être médiocre c’est OK…
La Société te tend un piège permanent : t’attirer vers la médiocrité et t’éloigner le plus possible de la remise en question/ l’Ambition.
C’est comme une épée de Damoclès qui te tourne au-dessus de la tête…
Notre nature est dans le mouvement. Le repos entier est la mort.
Blaise Pascal
Où en es-tu aujourd’hui ?
Où t’ont mené tous les choix que tu as pris dans ta vie, jusqu’à aujourd’hui ?
Peux-tu affirmer, en étant 100% confiant et en le pensant vraiment, que tu as la vie que tu désires ?
Est-ce que suivre la voie de la normalité t’as réussi ?
Es-tu devenu riche ? As-tu accompli tes rêves ?
Aujourd’hui tu es en train de lire mon blog. C’est bien la preuve que tu sais que quelque chose cloche.
Si tu lis en ce moment même ces lignes, tu sais qu’il y a un souci avec le parcours que la Société a prévu pour toi.
Tu sais aussi bien que moi, que vivre sans avoir quelque chose pour lequel se battre, est inutile.
Pour certains le succès peut être plus douloureux que le contentement (être isolé de la majorité).
Le succès demande quelques qualités qui peuvent effrayer la majorité.
L’obsession. Faire passer ton objectif en premier.
Être prêt à abandonner tout ce que tu as aujourd’hui, pour obtenir bien plus dans le futur.
Tu dois être prêt à marcher seul, et faire le boulot en silence.
Pour certains, c’est déjà trop dur…
Mais si tu m’as lu jusqu’ici, c’est (plutôt) bon signe.
Si un gosse de 17 ans atteint d’une maladie mortelle a pu atteindre son rêve juste avant de mourir, et croire en lui chaque jour malgré ses conditions de vie…
Quelle est ton “excuse” ?
Tes conditions actuelles ont sur toi le pouvoir que tu décides de leur donner.
Tout le reste n’est qu’excuses pour éviter de passer à l’action.
Le Guerrier entre dans l’arène quand l’Esclave cherche un moyen de s’enfuir.
PS : si tu désires un livre qui t’aidera à reste motivé sur les très long-terme pour n’importe quel objectif, mon ebook est disponible ici.
Sam
Nickel ton article Sam grâce a tes mots, tes articles et ton ebook ma vie change depuis une semaine et cela n’a pas finit mais comme tu l’as dit: Le Guerrier entre dans l’arène quand l’Esclave cherche un moyen de s’enfuir. Donc j’ai plus qu’à continuer d’agir ^^ !
Une semaine… Ce n’est que le début ! 🙂
Super article.
Cela nous passe à nous dépasser et surtout … à être plus reconnaissant de ce que l’on a déjà la chance d’avoir !
Merci Taha.
En général, la meilleure chose pour avancer est d’avoir des deadlines. Exemple, on l’a tous vécu : partiel/exam/devoirs, on fout rien puis au dernier moment, on se dit “omg j’ai rien fait, go go go, et on accomplit tout en très très peu de temps”, si on rate quand même, c’est qu’on n’a pas travaillé assez mais j’en viens au fait d’avoir des deadlines… Comme Sam a eu au sens propre comme au figuré :-/
Exactement, très bonne précision. Sans deadline la stagnation est pas loin 🙂