Je n’avais jamais voyagé très loin il y a encore quelques années.
Grâce à mes études, j’ai eu l’occasion de voyager plusieurs fois en Asie.
Je suis encore en échange universitaire pendant un mois, avant de rentrer dans ma patrie (cocoricoooo !).
Ces opportunités m’ont permis d’apprendre 2 3 leçons que je n’aurais JAMAIS pu comprendre en restant chez moi.
Ce que j’ai appris en voyageant à l’autre bout du Monde
1- L’herbe n’est pas plus verte ailleurs
L’herbe n’est pas plus verte ailleurs. J’entends souvent des gens me dire à quel point ils se sentiraient plus heureux en vivant à l’étranger. Il y a du vrai et du faux dans cette conception des choses. Bien sûr ton environnement a une influence sur toi. Un cadre de vie plus agréable peut influencer ton bien-être.
Pourtant, fantasmer d’aller vivre à l’autre bout du Monde avec pour but d’être plus heureux est une idiotie. Si tu as des problèmes internes qui régissent ta vie et t’empêchent de vivre à ton plein potentiel aujourd’hui, ces problèmes seront toujours là à l’étranger.
Passée l’euphorie des premiers mois de découverte, le plaisir retombe et tu es confronté à la réalité.
Tu as beau avoir changé d’endroit, tu es toujours la même personne, avec les mêmes pensées. Le plus drôle dans cela, c’est que partout où j’ai été, j’ai rencontré des locaux pensant eux aussi que la vie serait plus belle ailleurs.
C’est assez drôle. Ils fantasment sur l’Occident, et nous fantasmons sur l’Orient.
Tout ce que nous faisons, c’est imaginer des scénarios idéalisant un « endroit meilleur » sur Terre qui nous garantirait un bonheur permanent.
Il y a plusieurs mois, j’étais en voyage au Vietnam pour y rencontrer mon ami Rudy Coïa.
J’étais sur une plage exceptionnellement belle. Un décor parfait. Tu sais quoi ?
Après plusieurs jours je m’étais déjà « habitué » au paysage, une fois la découverte passée. Cela ne m’a même pas surpris. Je savais d’expérience que l’herbe n’est que rarement plus verte ailleurs.
Sur cette plage, je me sentais bien.
Non pas parce que le cadre était magnifique, mais parce que je me sentais libre. Prendre l’avion pour réaliser un projet personnel qui me tenait à cœur. J’étais en train de planifier minutieusement mon avenir.
C’est pourquoi la première chose que tu dois faire est de reprogrammer ton état d’esprit. Changer d’abord tes croyances, afin d’influencer tes actions et tes résultats. Si je n’avais jamais changé mes croyances, je serais resté le même que j’étais il y a plusieurs années. Je serais en France, en train de faire quelque chose qui me déplaît.
Pour se sentir mieux dans sa peau, il faut apprendre à faire confiance à ses tripes. Tu es le seul à savoir ce que tu veux vraiment.
Si ta vie est nulle, elle le sera tout autant à l’étranger ! Et ce n’est pas un endroit ensoleillé qui fera la différence.
La deuxième chose que j’ai réalisée, c’est que…
2- Vivre en Europe est une chance
L’herbe n’est pas plus verte ailleurs… car vivre en Europe est une chance !
En France, nous avons toutes les ressources possibles pour créer et réussir. Si tu m’as lu jusqu’ici, tu es probablement quelqu’un d’intelligent et éduqué. Qu’est ce qui t’empêche de réussir ?
La peur !
La peur, la peur, la peur.
En Europe, pas d’Internet censuré, pas d’absence de liberté d’expression, un savoir infini disponible sur Internet. N’importe qui peut se former dans n’importe quel domaine grâce à Internet. Tu as tous les outils en main pour réussir. Tu as les outils, mais tu ne les utilises pas.
Si tu es pauvre, c’est ta faute.
Si tu es malheureux, tu es seul responsable.
Il n’y a aucune excuse pour ne pas réussir.
Nous sommes dans la meilleure période de l’Histoire du Monde pour créer notre propre business.
Internet est en train de remplacer petit à petit les médias traditionnels. Regarde dehors et observe le nombre de personnes accrochées à leur smartphone. C’est là qu’est l’avenir.
À l’autre bout du Monde, j’ai pu observer à quel point les gens pensaient différemment. Ils fantasment en permanence sur l’Europe, les Etats-Unis. Ils nous voient comme des pays « libres ». Et ils ont raison !
J’ai vu des gens qui n’avaient pas la chance de pouvoir faire ce qu’ils voulaient. Piégés dès la naissance dans leur situation. Des gens ayant des obstacles bien plus grands que les tiens. J’ai compris à quel point nous sommes chanceux et bien lotis.
3- La culture du travail est bien plus présente à l’étranger
La culture du travail est présente dans tous les esprits en Asie. Les Chinois ont uniquement 10 jours de congés par an. Des bêtes de travail.
Ils travaillent comme ils respirent.
Travailler 70 heures par semaine est normal.
Pas étonnant que la Chine se soit entièrement transformée en un peu moins de 30 ans. Ils savent qu’il n’y a pas de raccourci possible. En France, cette culture du travail et du mérite n’existe pas. Ce qui veut dire que celui qui est prêt à travailler deux fois plus que les autres sera récompensé.
Tu devrais faire en sorte d’extraire de chaque heure le plus de choses possible. Maximiser ton efficacité.
4- Affronter ses peurs est la seule façon de grandir
Ta zone de confort s’agrandit quand tu voyages. Tu es confronté à l’inconnu, à des situations qui ne te seraient jamais arrivées en restant chez toi. Ton caractère est mis à l’épreuve. Tu te surprendras à déployer des qualités que tu ne pensais pas posséder.
Je me rappelle encore quand j’ai pris l’avion pour la première fois en 2014. J’étais terrifié. Je n’arrêtais pas de penser à mon départ les 3 mois qui ont précédé. Je comptais les jours à reculons en étant de plus en plus stressé.
C’était encore une fois la peur qui parlait. Ce fût probablement l’une de mes meilleures expériences.
Au fil des années, j’ai compris qu’à chaque fois qu’une peur résonne en toi, c’est le signal que tu as là une opportunité excellente de t’améliorer, et de repousser ta zone de confort.
Pour moi, c’était le fait d’aller au bout du Monde pendant deux mois. Est-ce que je le regrette ? Mille fois non. Chaque seconde passée à affronter une peur est une seconde sagement dépensée.
Le seul regret que tu auras après avoir affronté une peur, c’est de ne pas l’avoir fait plus tôt.
Si tu n’as jamais voyagé, partir en trip loin de chez toi est indispensable. Être confronté à l’imprévu fait ressortir qui tu es vraiment. C’est l’un des meilleurs moyens pour repousser ta zone de confort et apprendre à te connaître.
Pour finir, une belle photo (c’est cadeau) :
Sam
Très intéressant comme article vu que j’ai jamais voyager pour ma part ou du moins pas très loin (le plus loin où je suis allé c’est une fois à Paris, j’avais l’air d’un vrai petit provincial ^^). Par contre contrairement à toi, l’Orient ne m’a jamais fantasmé d’aucune façon. Je pense que ça doit venir du fait que je me sens trop Européen (culture, tradition, …) et même occidental, donc l’Orient ne me parle pas car je ne vois pas ce que j’ai en commun avec pour m’y projeter.
Par contre, même si tu dis qu’à juste titre, l’herbe n’est plus verte chez le voisin, est-ce que néanmoins le fait d’être aller à l’étranger, te donne envie de t’y installer? (que ça soit pour des raisons professionnelles ou culturelles)
Sinon en terme de plan d’action , pour des personnes dans le meme cas que moi qui ne voyagent pas, est-ce que tu conseilles de partir petit à petit loin de chez eux (ville, région) ou de faire le grand saut et donc partir assez loin (pays, continent)?
Et enfin, tu dis qu’il faut “reprogrammer ton état d’esprit” pour que partir soit réellement profitable voire réalisable. Quitta à passer pour un idiot, ça veut dire quoi concrètement en terme de pratique?
En l’état actuel des choses, non, m’installer et vivre à l’étranger n’est pas quelque chose qui me fait envie.
Maintenant, peut-être que je changerai d’avis dans quelques années, qui sait ? Si c’est le cas, cela sera probablement dans un pays de l’Est, histoire de rester proche de la France (famille, amis, tout ça…).
Hmmm je conseillerais de faire le grand saut dans un pays qui t’a toujours fait envie (s’il y en a un). La Chine m’a bien dépaysé, notamment le fait de devoir faire 24 heures de bus-couchette pour changer de ville. J’y suis resté deux mois, donc c’était une vraie “immersion”.
C’est vrai que cette partie est un peu floue.
C’est simplement le fait de réaliser qu’avant de vouloir changer tes conditions extérieurs (ici l’environnement) en pensant que tous tes problèmes vont se résoudre par magie, il faut commencer par faire un travail de reprogrammation mentale (à travers tous les articles que j’écris + mon ebook). 🙂
Merci pour ces réponse mais j’ai encore une dernière question: Est ce que ce nouveau voyage (voire initiatique) doit-il etre fait seul ou ce n’est pas obligé?
Après je sais que mon université propose des voyages organisés où on visite 1 voire plusieurs pays en même temps, mais même si ça revient à moins cher qu’un voyage classique, ça me rebute dans un sens car il m’arrive d’avoir des relations plutôt conflictuelles avec les autres étudiants (pour diverses raisons que je n’expliciterai pas ici).
Perso’ c’était avec des gens de ma fac’. Avec un ami proche ça peut être cool de voyager, mais rien ne t’empêche d’y aller en mode aventurier en solo. Au moins t’es carrément libre de tes mouvements.
Salut Vincent !
Je te fais un petit complément de réponse, car comme toi je n’ai jamais aimé les voyages universitaires : comme l’a dit Sam, voyage avec des amis proches ou seul. Je suis parti plusieurs fois seul et ce sont les voyages qui m’ont vraiment le plus apporté.
Tu apprends à te débrouiller seul, sans maîtriser forcément la langue du pays (tous ne parlent pas anglais) et pour le coup tu jouis d’une liberté de mouvement et d’action que tu n’auras pas l’occasion d’avoir autrement.
C’est à la fois stressant dans certaines situations ou tu te sens un peu perdu au milieu d’une culture que tu connais pas, mais en étant préparé psychologiquement tu en ressors à chaque fois grandi.
Merci pour ce complément de réponse Famix, ça me conforte dans mes idées. Par contre j’ai une question, dans ses voyages tu as été amené à faire un petit boulot (pour rembourser ce voyage) ou tu y es juste venu comme un touriste?
Après je ne vais pas cacher que j’ai une grosse angoisse à concrétiser cette idée mais si il y a peur c’est bien qu’il y a envie et que c’est la bonne chose à faire comme a pu le dire Sam. Comme je ne sais pas si je vais pouvoir le faire cette année, je vais compenser en poursuivant/réalisant certains de mes défis que je me suis fixé cette année.
Par ailleurs j’ai commandé un livre de Dale Carneige sur le stress, ce qui fait qu’à la fin de cette lecture, je peux te proposer si tu le souhaites Sam, de t’en faire une critique. Comme j’ai déjà lu par le passé un des livres de cet auteur, je pense qu’il peut apporter des infos/méthodes intéressantes pour le site.
Avec plaisir. 🙂
Cela donne envie de faire un voyage universitaire tout cela !
Sinon, je suis d’accord avec la notion de “L’herbe n’est pas plus verte ailleurs”
C’est ce que j’ai ressenti lorsque je suis allé à plusieurs reprises à Barcelone qui est une jolie ville ensoleillée.
Non pas que les avantages que l’ on imagine n’existe pas, mais comme tu l’as bien dit, nous avons une mauvaise tendance à IDEALISER ce que nous n’avons pas et à FERMER les yeux sur les avantages et aspects positives de notre vie et environnement !
A mon avis, apprendre à se focaliser sur les moments positives dans notre vie et quotidien est un bon point de départ.