J’ai toujours pensé que la méditation devrait être apprise dès notre plus jeune âge. En fait, c’est une discipline indispensable pour entretenir un mental sain et une conscience de tous les instants. Les études scientifiques prouvant les bénéfices innombrables de la méditation sont légion.
Un jardin a besoin d’être débarrassé de ses mauvaises herbes pour prospérer et se développer sainement. De la même manière, ton esprit doit être nettoyé de nombreuses mauvaises “graines”, plantées au plus profond de toi-même, dont tu n’as probablement pas conscience. La méditation va ainsi te permettre d’effectuer ce travail de “maintenance” de ton esprit, afin de te reconnecter avec ce que tu es vraiment.
Méditer 365 jours par an est quelque chose de difficile pour beaucoup. Afin d’améliorer ta concentration en méditation et te permettre d’en faire une expérience agréable, je te propose aujourd’hui cinq astuces faciles à implémenter.
1) Méditer toujours au même moment
Fixer un créneau dédié à la méditation est un excellent moyen pour ancrer une habitude qui dure. D’une manière générale, je recommande de méditer soit le matin 20 minutes après t’être réveillé, soit le soir avant d’aller dormir.
Personnellement, j’ai pris l’habitude de méditer le soir afin de reposer mon esprit et le vider des tensions physiques et émotionnelles accumulées durant la journée. À l’inverse, méditer le matin permet de démarrer la journée sur le bon pied. C’est une sorte d’échauffement de l’esprit !
Évidemment, tu peux méditer le matin ET le soir pour obtenir encore plus de bénéfices de la méditation (c’est même recommandé).
Sans créneau spécifique, tu rencontreras des imprévus dans la journée qui t’empêcheront de méditer (et te feront perdre ton momentum). En étant un minimum sérieux et en méditant tous les jours au même moment, tes chances de durer dans le temps grimpent en flèche.
2) Méditer toujours au même endroit
C’est la suite logique du premier point. Méditer au même endroit te permet d’associer ce lieu avec cette activité précise. Allouer un petit coin dédié à la méditation chez toi montre que tu es minimum sérieux dans ta pratique (et que tu as du respect pour cette pratique).
Cet espace peut consister par exemple en une simple chaise ou un zafu (coussin réservé à la méditation). Avoir un tel espace te permet d’être automatiquement relaxé, à l’aise et prêt à relâcher toutes les tension de ton corps et ton esprit.
3) Se déconnecter du Monde
La méditation est une expérience à part entière, qui doit se vivre pleinement. Il n’est pas possible d’en profiter à 100% si ton portable vibre toutes les 5 minutes .
Pour se faire, déconnecte tous les appareils électroniques susceptibles de te déranger pendant ta pratique. Souviens-toi, le créneau alloué à ta séance doit être totalement dédié au fait de devenir meilleur : plus calme, plus sage, plus réfléchi, plus conscient…
Et le meilleur moyen de bénéficier un maximum de ta séance, est de mettre tout en oeuvre pour qu’elle se passe dans de bonnes conditions.
Le seul appareil qui peut être ON est un timer. Une montre avec la fonction “compte à rebours” fait amplement l’affaire.
Une bonne séance de méditation se prépare !
4) Avoir confiance dans le processus
Il n’y a pas de “bonne” ni de “mauvaise” séance de méditation. En réalité, à chaque fois que tu arrives à focaliser ton attention sur ta respiration après t’être déconcentré, tu progresses. Si tu te déconcentres 20 fois durant une séance, mais que tu te re-concentres 20 fois, tu progresses.
Les bénéfices réels de la méditation n’arrivent que sous une seule condition : patience et régularité. Ce point est crucial. Méditer tous les jours est la seule façon d’en extraire tous les bénéfices (et crois-moi, ils en valent la peine).
Si tu rationalises trop le processus, que tu te poses beaucoup de questions, tu vas créer un surplus de stress inutile. Ne juge pas le processus. Aie confiance en lui, sans chercher à le comprendre.
5) Pose-toi cette simple question
“Pourquoi est-ce que je médite ?”
Quand j’ai commencé à méditer il y a plus de deux ans, j’avais un but obsessionnel. J’en parle en détails dans mon livre ici. J’ai ainsi médité pendant plus d’un an non-stop, chaque jour.
Après un voyage de deux mois à l’autre bout du monde durant 2 mois, j’avais perdu l’habitude de méditer. J’ai longtemps eu énormément de mal à m’y remettre…
La raison était simple. Je n’avais plus cette “cause” qui faisait que je méditais. Je n’avais plus de raison me poussant à passer chaque jour 25 minutes dans ma chambre, à me focaliser sur mon souffle assis en tailleur. J’avais perdu de vu le “pourquoi”.
Pose-toi cette question et écris précisément toutes les raisons qui te poussent à méditer. Définis très clairement les choses que tu aimerais améliorer chez toi (anxiété sociale, stress, pensées négatives, manque de discipline…).
Écris tout ce qui te passe par la tête, sans te censurer. Si les raisons sont très fortes, méditer ne sera pas un souci. Se concentrer ne sera plus un problème. Ce sera un moment agréable de ta journée, durant lequel tu grandis, souffle après souffle.
Sam
Ravi de voir que tu es toujours aussi constant dans ta pratique de la méditation !
J’aime ton astuce d’énumérer les raisons de notre pratique, cela nous permet de nous remotiver et de trouver à nouveau un but à ce que l’on fait.
Sans persistance pas de résultats 🙂
Et oui, quand on perd de vue notre “pourquoi” on finit par perdre la motivation dès que des difficultés se présentent.
Sam
C’est un plaisir de te lire,pour ma petite histoire je médite depuis plusieurs années à un rythme irrégulié, mais depuis 15 jours j’ai ressenti un déclic, j’ai compris l’utilité de la glande pinéale, j’ai saisi son chant vibratoire, et depuis son activation je la stimule aussi souvent que possible.
Je fumais tout les jours pet’ et clope et je buvais alcool et café assez régulièrement, depuis ce déclic j’ai compris que la sérotonine que l’humain recherche grâce à certains évènements allant de la prise de drogue à la reconnaissance des foules pour un exploit sportif ou autre est en fait largement atteignable par tout le monde et sans aide de la part d’autrui.
Comme si la recherche de ce sentiment de béatitude est tourné vers l’exterieur pour 99% des gens alors qu’il se trouve en nous..
Du coup j’ai tout arrêté du café à la clope en passant par le pet’ ou la bière, comme si tout ça avait été là pour m’envoyer vers le droit chemin, connaître ce sentiment jouissif par les mélanges chimiques permet de comprendre que notre corps peut créer lui même cet état de bonheur intense.
Je ne ressent plus la peur, ni la colère, la fatigue est beaucoup moins présente, lorsque je me réveille j’ai tout de suite un plein d’énergie, je suis franc et ça dérange les gens car ça change de mon ancien charactère plus passif. J’éprouve une compassion augmentée, je peux assurer que le passage au végétarisme est le prochain stade de mon nouvel équilibre. Comme si la voie étincelante m’étais apparu et qu’il n’était plus possible de changer pour revenir au chemin boueux et sombre par lequel je tentais de me faufiler.
Pour conclure cet intro de mon “moi” je dirais avoir compris que les vibrations font l’univers, l’étude vibratoire est la seul chose qui vaut le coup d’être étudié (il faut aller en teuf devant des gros caisson pour mieux comprendre) les vibrations nous maîtrisent comme des marionnettes, personne ne pourra jamais influer sur nous plus que la musique, tout ce qui reste n’est que futilité, pour se renseigner rechercher les études cymatics pour comprendre le réel effet des vibrations sur nos cellules.
Bonne journée et bonne méditation !
Salut Dam ! Merci pour ton commentaire.
J’ai eu le même ressenti après un certain temps de pratique. Je ressentais parfois une profonde euphorie et un vrai plaisir pendant mes séances de méditation (sûrement une libération d’hormones). Je me demande bien pourquoi certains sont obligés de se droguer pour ressentir ce genre d’émotions !
BRAVO !
Continue sur cette lancée 🙂
Sam